Les épreuves de dressage ont pour but de donner aux spectateurs l’impression que le cheval se déplace de lui-même, avec harmonie et aisance. Les juges s’attachent aussi bien à noter la prestation du cavalier que celle du cheval.
Les compétitions de dressage consistent en l’enchaînement, dénommé « repris », d’une succession de figures de difficultés variables. L’enjeu réside autant dans la réalisation de ces mouvement que dans leur exécution en des points précis de la carrière. Cette dernière est en rectangle de 60 m de long sur 20 m de large pour les concours internationaux et de 20 m sur 40 m pour les autres compétitions. Elle est souvent surnommée « le carré » par les cavaliers.
Bien connaître sa reprise :
Dans la pratique, le concurrent entre dans la carrière, se présente au jury (composé selon les compétitions de un à cinq juges) et dispose ensuite d’une minute pour démarrer sa reprise. Le texte de la reprise indique avec précision quelles sont les figures à exécuter. Dans certaines compétitions, il est possible de se la faire dicter, mais il est préférable de la connaître par cœur : cela rend l’exécution bien plus coulante et bien plus facile. Pour faciliter l’apprentissage de la reprise, de nombreux cavaliers la répètent à pied, dans une carrière ou dans un pré en visualisant les figures à l’emplacement demandé. Cet exercice – qui peut sembler surprenant – permet d’acquérir des automatismes. Des répétitions en selle sont également à prévoir. Il est préférable de travailler les figures séparément et de limiter l’exécution de la reprise dans son intégralité : un cheval trop habitué à l’ordre des mouvements risque de les anticiper le jour J, et serait alors pénalisé !
Selon le niveau de la compétition, les figures de la reprise requièrent une technicité variable et peuvent aller d’un simple changement d’allure à la réalisation de changement de pied, de pirouettes au galop ou de battues de piaffer.
Chaque mouvement se voit sanctionné par une note de 0 à 10, attribué par chacun des membres du jury. En outre, les notes d’ensemble (elles aussi comprises entre 0 et 10) sont ajustées à la fin de la reprise : le cavalier est jugé sur son assiette, sa position, la précision de l’exécution des figures et sur la correction des aides. Le cheval, quant à lui, est évalué sur la franchise et la régularité de ses allures, sa mise en main, son impulsion et sa soumission.
Quel cheval pour le dressage ? :
Le dressage impose des efforts musculaires et articulaires très importants. La monture doit donc afficher de bonnes qualités physiques. Il doit posséder un dos solide, des hanches souples et de bons jarrets. Son garrot sera de préférence bien sorti, son encolure longue et sa tête expressive. Mais surtout, il devra posséder des allures élégantes et parfaitement régulières car, à prestations équivalentes, le cheval qui possède les plus belles allures sera forcément favorisé !